Publié dans la revue «Theoretical and Applied Climatology » , l’article relie 25 indices de pluie aux rendements du maïs (1999–2021) et du coton (1991–2010) par corrélations de Pearson, en combinant des analyses temporelles et spatiales. Les résultats convergent sur deux indicateurs: une fin de saison des pluies plus tardive est associée à des rendements plus élevés pour les deux cultures (r = 0,66), tandis que l’accumulation de séquences sèches d’au moins 15 jours est défavorable, avec un effet plus marqué sur le maïs (r = -0,65) que sur le coton (r = -0,45).
Ces tendances globales se nuancent localement: le maïs répond positivement à des conditions plus humides et régulières dans plusieurs divisions, alors que le coton présente, dans de nombreux secteurs, une sensibilité négative aux indices traduisant des conditions trop humides. Ces éléments plaident pour des recommandations différenciées par culture et territoire: choix variétal calé sur la durée effective de la saison, ajustement du calendrier de semis, amélioration de la gestion de l’eau, et développement de prévisions agro-climatiques locales mobilisant EOS et CDS.