Lea Tardieu décroche un prix « espoir scientifique »

Lauriers INRAE 2024

Lauriers INRAE 2024

Lea Tardieu décroche un prix « espoir scientifique »
Crédit photographique : INRAE
Léa Tardieu s’attèle tout d’abord à modéliser et cartographier des services écosystémiques, à l’usage de la planification territoriale. Dans le cadre du projet Évaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques (Efese), elle étudie l’apport de la prise en compte des services écosystémiques dans les décisions d’aménagement urbain. Le projet donne lieu à un guide méthodologique très apprécié des praticiens. .
Elle travaille également à l’analyse des inégalités d’accès à la nature et à la proposition de politiques en faveur de la justice environnementale. La principale contribution de Léa et de ses collègues à ce sujet est d’utiliser un indicateur d’inégalité multidimensionnelle, basé non pas sur 1 mais sur 8 dimensions du bien-être ! En plus des aménités* et des nuisances environnementales, cet indicateur comprend la santé, l’éducation, la participation politique, la sécurité physique et économique. Il permet de déterminer où les projets de renaturation réduiraient ou exacerberaient les inégalités sociospatiales.
Dans les murs de l’unité Tétis, la jeune scientifique analyse aussi des politiques publiques en lien avec l’environnement ou la biodiversité, s’intéressant par exemple à la planification d’un éclairage urbain durable pour la biodiversité et la société.
Léa a su rapidement trouver sa place, travaillant à une recherche bien ancrée dans les défis actuels. Aujourd’hui, elle peut se targuer d’une liste conséquente de publications et de collaborations à l’international et d’une présence forte dans différentes instances. « Le concept de service écosystémiques a changé le paradigme relatif à l’importance de la nature pour nos sociétés », conclut-elle.
Léa Tardieu est chargée de recherche au sein de l’UMR TETIS et du Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (Cirad) INRAE Occitanie- Montpellier.
Crédit photographique : INRAE