Un ensemble de techniques de spatialisation des données est actuellement disponible en écologie et sciences de l'environnement pour réaliser des diagnostics détaillés de la distribution des habitats, espèces, populations et individus dans l'espace, ainsi que de suivre les déplacements des animaux. L’essor des capteurs et des réseaux de communication associés permet aujourd’hui le déploiement de systèmes de caractérisation de l’environnement du pied de la plante à une échelle planétaire.
L’information acquise est utilisée dans le champ de l'écologie spatiale pour mieux rendre compte comment les interactions écologiques intra- et interspécifiques s'organisent aussi bien dans l'espace que dans le temps. Elle permet également de produire, analyser, modéliser et interpréter des informations géographiques essentielles pour le suivi de l’environnement soumis aux changements globaux et a montré son utilité pour la gestion durable des milieux naturels et des espaces agricoles, forestiers et artificialisés.
Par ailleurs, répondre aux besoins de la société suppose d’aller au-delà de la production de données d’observation. Elles peuvent être intégrées dans des outils de modélisation ou d’aide à la décision en tenant compte de leurs incertitudes, synthétisées sous forme d’indicateurs dans des observatoires ou encore mobilisées dans des processus de concertation ou des formes nouvelles de science ouverte (living lab …). Leurs impacts multiples (socio-économiques, environnementaux, démocratiques …) peuvent aussi être évalués.
Cette journée se compose de trois sessions avec deux exposés introductifs suivis de présentations (10 mn) sélectionnées dans le cadre de l’appel à interventions. Des présentations flash (3mn oral plus poster) seront également possibles lors des pauses café et déjeuner.